
Je suis le Dix. Un chiffre, une adresse, une mémoire. Dix, avenue George V, le coeur battant de Balenciaga, là où les salons bruissent de soies et de murmures. Depuis 1947, je garde la mémoire d’un parfum qui a ouvert la voie, celui qui a osé s’appeler par mon nom. Je ne suis pas seulement un nombre: je suis l’empreinte d’une maison, le liant d’hier et d’aujourd’hui.
Ressuscité, on m’a confié une nouvelle odeur olfactive. L’iris, majestueux et pur, allié à des éclats modernes qui n’existaient pas encore lorsque Monsieur CristÓbal me rêvait. Dans mes sillages, la feuille de violette et l’encens dessinent une silhouette, telle une robe sortie de l’atelier. Je suis un parfum qui ne copie pas son passé, mais le réinvente. Un pont entre la mémoire et l’avenir, entre couture et sculpture, entre ombre et lumière. On m’appelle «Le Dix». Mais pour ceux qui me portent, je suis bien plus qu’un chiffre, je suis une aura.
Parfum Le Dix, Balenciaga, 100 ml/ env. 250 fr.

