Il est des pièces vestimentaires plus bavardes que d’autres et la chemise de popeline est de celles qui ne se taisent jamais! Elle raconte l’élégance masculine comme les transgressions féministes du début du siècle dernier, elle crie « Déboutonne-moi » ou « Pas touche! », selon l’humeur.

Les chemises Figaret sont tout particulièrement prolixes, puisqu’elles font tout un cinéma avec cette déclaration – « Je t’aime » – brodée sur l’envers de la patte de boutonage et inspirée du film Les choses de la vie de Claude Sautet. La maison de tradition française (fondée en 1968) se réinvente sous la direction de la PDG Eléonore Boudry et signe aussi son arrivée en Suisse d’un edelweiss brodé au poignet.

La première boutique suisse Figaret ouvre à Genève, au 8, rue de la Tour-Maîtresse. Modèle à edelweiss 170 fr., www.figaret.com