Dans le débat actuel sur la durée de vie des produits et la lutte contre le gaspillage, la marque américaine Timberland se distingue depuis janvier avec un programme de reprise de pièces usées.
Les chaussures taillées pour le plein air, la boue et la marche sur gravats se prêtent évidemment mieux que des escarpins à un travail de réparation avant remise sur le marché, voire de désassemblage et réassemblage complets en cas de besoin. Ainsi, les labels des grands espaces – comme aussi Patagonia, The North Face ou Barbour – sont par vocation sensibles à l’état de la planète et font figures de pionniers.
Le programme Timberloop (loop, pour circularité) s’inscrit dans cette démarche, qui implique aussi un nouveau circuit de savoir-faire cordonnier et une simplification de la production, pour diminuer le nombre de matériaux. Quant au directeur artistique de la marque, le designer anglais très éco-conscient Christopher Raeburn, il se porte garant de l’absolue coolitude de ces chaussures intrépides.
Programme Timberloop, prévu au printemps en Europe.