Des chardons aux reflets argentés. Des branches de pin comme mordues par le givre. Des roses aux pétales délicatement rosés qu’on les dirait taillés dans la soie. Et des pives, naturellement: elles sont de saison, comme les baies de cynorhodon. L’art du bouquet est en passe de s’imposer comme une nouvelle zone de créativité à haute valeur humaine ajoutée.

La fondation Michelangelo, basée à Genève, s’est donné pour mission de défendre les maîtres artisans autour du monde et de préserver et faire connaître leur geste. L’exposition Homo Faber, à Venise, se fait régulièrement l’écho des plus impressionnantes réalisations de la main humaine et la plateforme Homo Faber Guide les répertorie.

Dernier ajout en date: le travail de la fleur. Quatre fleuristes ont ainsi imaginé leur décoration de Noël idéale et partagent leur démarche et leur technique en petits films. La plus délicate est sans doute Emily Avenson (photo ci-dessus), une Californienne qui s’est découvert, en Belgique, une passion pour la terre, la floriculture, l’art de l’éphémère. Son label, Fleuropean, traite le bouquet comme une peinture du XVIIIe qui aurait pris vie.