Inutile de se réjouir trop vite, le palace roulant qu’est l’ancien-futur train Orient-Express La Dolce Vita ne touchera pas les rails avant 2025. Mais comment résister à l’envie de montrer déjà les images d’ambiance de ce que sera cet emblème du voyage luxueux? Montée par le groupe Accor, le géant de l’hôtellerie propriétaire de la marque, une exposition immersive vient de présenter ce nouveau décor à Paris, avant de le montrer, début décembre, à Design Miami.

De quoi est-il donc question? Le mythique train qui fait fantasmer les lecteurs d’Agatha Christie s’est lancé autour du monde en 1883, sous l’impulsion d’un esthète hédoniste, Georges Nagelmackers. Abandonné ensuite, le concept a été quelque temps resuscité dans les années 1980 par l’homme d’affaires suisse Albert Glatt, qui a exploité la ligne Zurich-Istanbul. Avant de revendre les wagons.

Egarés, ceux-ci ont fini par être retrouvés en Pologne en 2015, puis rachetés par Accor. Les revoilà donc, entièrement repensés par l’architecte Maxime d’Angeac, et ils s’annoncent plus fringants que jamais. Le bar sera un bijou vert émeraude, avec parois de palissandre, chapiteaux de bronze et verre Lalique. Sur chaque table, une pendule annonce l’heure du cocktail, avec une sonnerie spéciale pour le service de champagne.

Codes de l’époque en version modernisée, le mythique train fonce vers le futur.